- Que se passe-t-il si je quitte ma maison vendue en viager ?
Dans l’étude de votre projet de vente en viager occupé, votre viageriste calculera l’abandon du droit d’usage avec une sortie en complément de rente ou en capital suivant la situation. Ainsi, votre acquéreur versera un complément à la rente viagère initiale puisqu’il aura jouissance du bien. Votre rente augmentée vous permettra de faire face à de nouvelles dépenses le cas échéant. - Nous vendons en couple notre bien en viager, que se passe-t-il si l’un de nous décède ?
En viager occupé, il est courant de prévoir le droit d’usage et d’habitation pour chacun des occupants du bien. Ainsi, si l’un décède, l’autre conserve le droit de rester vivre chez lui. En viager libre ou occupé, il est habituel de prévoir la réversibilité de rente viagère à 100 %. Ainsi en cas de décès de l’un deux résidents, la rente continue à être versée sans diminution.
- À quel âge vendre en viager ?
Il n’y a pas d’âge minimum ou maximum pour vendre en viager. Il est possible d’observer que les vendeurs en viager ont en moyenne entre 65 et 90 ans. Ceux sont des hommes, des femmes, des couples, avec ou sans héritiers. - Est-il possible de vendre en viager à mes enfants ?
La vente en viager à un enfant est possible légalement, mais il faut être vigilant sur le prix et les conditions de vente du bien. Les services fiscaux doivent pouvoir vérifier qu’il ne s’agit pas d’une donation déguisée. - Peut-on vendre en viager sans l’accord de ses héritiers ?
Pour vendre un bien immobilier, il faut en être le seul propriétaire et être capable, c’est à dire avoir la capacité, l’aptitude de conclure un acte. Dans ce cas, les conditions de mise en vente relèvent du libre-arbitre, chacun est libre d’administrer son patrimoine immobilier comme bon lui semble. Les personnes placées sous mesure de protection, comme la tutelle ou la curatelle, peuvent également vendre en viager, mais la vente nécessitera l’accord d’un tiers.